SecondLife
C’est le nom d’un jeu en ligne. En fait d’un jeu, c’est une réalité alternative où d’aucuns peuvent vivre une vie par procuration. Ce monde virtuel a sa propre économie et les grandes multinationales commencent à y ouvrir des magasins virtuel. Un bien beau bordel mais qui n’est pas le thème de mon message. En fait, si je pense à second life, c’est parceque j’ai un peu beaucoup l’impression d’être dans une sorte de réalité alternative. Une journée interminable où s’est alterné sourires béhat, trépidations, attentes, soulagements, inquiétudes… Mais commençons par le début.
Ce matin, après quelques jours de contractions, Flo s’est décidé à appeler la maternité. Après avoir eu quelques difficultés à les joindre, il lui fut conseillé d’aller leur faire un petit coucou. Pendant ce temps là, j’étais au boulot à essayer de me concentrer sur ce que je faisais. J’avais quelques comptes mail à supprimer, fallait pas que je me trompe cela aurait pu faire mauvais genre. Ma concentration a encore chuté d’un cran lorsqu’après un monitoring, Flo m’apprenait que les sages-femmes n’étaient pas chaudes pour la laisser repartir et qu’un deuxième monitoring serait nécéssaire après manger. Je n’arrivais pas a effacer ce sourire niais qui me collait aux basques. Je suis allé manger avec mes collègues, je n’écoutais pas trop ce qu’ils pouvaient bien raconter. J’étais ailleurs, j’espérais que flo avait un livre. A 14h, j’avais une importante réunion. à 14h16, sms “Monitoring pas commencé ne t’inquiète pas si ça traîne. Bisous le t’aime” oui bon, le t’aime c’est un sms, on va pas chipotter sur le “l” à la place du “j”. Mais à 14h42. “Le rentre à l’appart (vous avez remarqué, elle veut pas mettre de J). Ras. Appelle moi quand tu es dispo. Rien d’urgent. Bisous (elle m’aimait déjà moins).
J’étais décu :p suplice de tentale, on vous montre un gros gateau, mais pas touche. Après la réunion en fin d’après-midi, je suis rentré à la maison en passant par mon petit caviste qui avait été livré. J’attendais une bouteille de Whisky destinée à la santé de Noa. J’ai même plaisanté en disant que Noa pouvait arriver quand elle voulait, j’avais ma bouteille. j’ai préparé à manger… mais j’étais vraiment dans un état second. J’y suis toujours d’ailleur. Je n’arrête pas de demander à Flo si elle Anté-verse. ça la faire rire, et mine de rien, il semblerait bien qu’elle Anté-verse. Le moment tant attendu semble sur le point de commencer. et c’est bien ainsi, nous sommes prêt. Que la fête commence.